C’est au Carreau du Temple à Paris que démarre l’Urban Art Fair 2016. Rassemblant 33 galeries, dont 22 françaises et 11 internationales, qui ont présenté les œuvres de près de 200 artistes, cette première édition de la foire d’art urbain a attiré plus de 20.000 visiteurs. Martha Cooper, Michael De Feo ou encore Good Guy Boris faisaient partie des protagonistes de ces 2 jours dédiées à l’art de rue.
Des légendes : Martha Cooper, Henry Halfant
Pour sa première édition les organisateurs commencent par les bases. La première conférence est ponctuée d’anecdotes sur la naissance du mouvement hip hop, d’abord capturée par les clichés des graffitis dans la ville de New-York et ensuite dans le monde. Le public écoute attentivement les témoignages de la photographe américaine Martha Cooper, du photographe Henry Chalfant, deux photographes pionniers du streetart. Des artistes américains désormais bilingues et encore actifs comme Kool Koor proche de Basquiat basé en Belgique) et Toxic (basé en France) viennent également raconter les premières réactions du public face à cette forme d’art.
Une belle introduction aux oeuvres présentes dans le Carreau du Temple.
Quand le street art est représenté en galerie
Avec les galeries, on peut voir des passants inattendus s’intéresser au street art. De l’ancien président de France Telévisions Jean-Pierre Elkabbach à couples de sexagenaires en quête de la toile pour décorer le mur vide de leur appartement parisien. Quand on écoute les galeristes décrire les oeuvres de chaque artiste on finit presque par oublier qu’il s’agit de street art ! Le challenge de l‘équipe est de faire vivre le même évènement dans la capitale de la culture urbaine : New-York.
street Art sans LANGUE de BOIS : Boris Good Guy
L’instant fraîcheur est apporté par Boris Good Guy qui fait un état des lieux du street art vu par la nouvelle génération d’artistes en 2016 et l’impact des réseaux sociaux. Le street artist et rédacteur en chef de la revue en ligne de street art the Grifters a été emprisonné en 2014. Cette arrestation a déclenché un mouvement Free Boris.
Lors de son intervention, entre quelques blagues et un discours assez spontané, le public a pu ressentir son envie de préserver la liberté du mouvement street-art.
Quelques coups de coeur
l’artiste Ben Eine dont les fresques sont visibles dans le quartier de Shoreditch à Londres
Les oeuvres de publicité détournées en flower power de Michael de Feo font l’actualité de la ville de New York représenté par la galerie The Garage.
Vincent Chery, coup de coeur live à la galerie du jour Agnès B .
visite virtuelle
Si vous n’avez pas pu vous rendre à cet évènement qui sera bientôt incontournable. Une visite virtuelle vous est offerte sur le site.
http://urbanartfair.com/visite-virtuelle-2016/#/accueil/
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