Le festival de Dour a toujours fait la part belle aux artistes émergents depuis vingt-six éditions, et propose cette année encore un casting divers et varié composé de noms qui vont compter à l’avenir. Nous vous proposons de les découvrir dès maintenant.
Eloi, un profil atypique
À vingt-trois ans, la native de Montrouge est déjà forte d’un parcours musical bien garni. Elle a commencé à étudier au conservatoire à l’âge de cinq ans, fréquenté les open-mic parisiens et creusé le créneau de l’hyperpop, genre musical avant-gardiste dans lequel elle s’épanouit aujourd’hui. Elle raconte ses cicatrices d’adolescence sur des rythmes ambiançants, presque hypnotisants, ce qui déstabilise et fascine à la fois. Au croisement entre le rap et la techno, la formule d’Eloi peut se marier à merveille avec l’ambiance d’un festival comme Dour.
H JeuneCrack, comme son nom l’indique
Son nom d’artiste annonce déjà la couleur, le toulousain arrive sur la scène rap avec fougue et insolence. En à peine deux ans d’activité, il a déjà publié six projets, dans lesquels son phrasé et sa gouaille lui permettent de se distinguer. “Presque inconnu mais déjà iconique“ comme il le dit si bien, H JeuneCrack reste quelqu’un de simple, davantage porté sur les moments de vie avec ses proches que la vie de star, et cette sincérité se ressent dans sa musique. Malgré sa simplicité, il reste capable de remplir la Maroquinerie en moins d’une journée et de retourner des scènes de festival comme nul autre.
J9ueve, figure de la next-gen
La génération du rap français que l’on nomme couramment “next-gen“ compte dans ses rangs des figures de proues aussi variées que Khali, La Fève, Winnterzuko ou encore J9ueve. Ce dernier, pur produit de la capitale, s’épanouit sur des rythmes plugg couplés à des mélodies autotunées du plus bel effet. Il raconte ses états d’âme et déboires amoureux, des thèmes universels abordés avec son regard particulier.